Être correctrice, c’est aimer jouer… avec les mots, la ponctuation, les espaces, le sens, l’information, etc. Si vous connaissiez le petit bonheur que j’éprouve quand je débusque une coquille sournoise, un « s » manquant, un « e » superflu, une anacoluthe embusquée ! Et mieux encore, quand je doute et que c’est alors l’alibi pour me plonger, avec délices, dans les dicos grands ou petits et farfouiller comme une enfant dans un grenier… Bref vos fautes, coquilles, oublis, répétitions, pléonasmes et tous leurs acolytes sont mes petits bonheurs quotidiens ! Alors, n’hésitez pas… « La suppression progressive de la correction et de la préparation de copie dans le monde numérique comme sur le papier, c’est une accumulation de petites violences faites aux lecteurs, de microbarbaries en apparence anodines mais qui, en se multipliant, font du langage un véhicule plus incertain, charriant des idées imprécises. Et à terme une démocratie approximative ? » Edouard Launet - Libération - janvier 2010... et de plus en plus d'actualité !